mardi 30 décembre 2008

Gnôme de l'année

Il m'arrive parfois de lire le magazine américain "Time", espérant y entendre un son de cloche différent de celui émis par la presse française, espérant également y lire des articles un tant soit peu dépaysants. Pour ne rien vous cacher, ça ne marche pas à tous les coups. Pourtant la dernière fois ça s'annonçait plutôt bien, a priori: à l'occasion de la désignation par le magazine de Barack Obama comme "personnalité de l'année" 2008, numéro spécial et interview du President-elect. Bon.
Ce dont je ne me souvenais pas, c'est que lorsque "Time" choisit son homme ou sa femme de l'année, la rédaction hésite en général entre plusieurs personnalités: de fait le magazine dresse , dans son numéro de décembre-janvier, un portrait des autres nominés, par ordre décroissant d'éligibilité. Or qui peut-on découvrir en troisième position, entre Henry Paulson et Sarah Palin? Le Dalaï-lama? Dany Boon? Martine Aubry? Benoît XVI? Bernard Madoff? Kim Jong-Il? Non non. C'est une autre espèce de bipède que le monde entier est désormais sommé de nous envier, car c'est bien d'un français qu'il s'agit. Un être dont les tribulations quotidiennes constituent depuis dix-huit mois LA pulsation de la vie politique hexagonale, continentale et même mondiale - en attendant que les progrès de la conquête spatiale permettent d'y associer les extra-terrestres, j'ai nommé, vous l'aurez deviné, Nicolas Sarkozy, le seul, l'unique.
Cela étant dit, on note que l'hyper-président n'est arrivé que troisième dans la grande course de la notabilité médiatique globale. Somme toute, une performance limite humiliante, même pas digne d'un Raymond Poulidor.
Tout de même, j'en ai été pour mes frais question dépaysement. Toutes proportions gardées, je me suis senti un peu comme "numéro six", le héros de la série "Le Prisonnier": lorsqu'il croit qu'il a enfin réussi à s'évader de cette foutue colonie, une grosse boule blanche le rattrape et le cauchemar recommence.
Un malheur n'arrivant jamais seul, "Time" n'a pas trouvé mieux, pour rédiger l'article hagiographique consacré à la lumière vivante de l'Elysée, que Tony Blair. Si si, Tony Blair. Lequel en fait des tonnes dans la manipulation de la brosse à reluire, dans un article organisé en quatre points:
  1. Nicolas Sarkozy est un vrai décideur: il voit un problème, hop il décide de le résoudre
  2. Il est capable de "sortir du cadre" (think outside the box) en allant par exemple chercher des socialistes pour constituer son gouvernement, Blair citant en exemple "l'immensément capable"... Bernard Kouchner
  3. Il a "remis la France sur la carte" - je traduis mot à mot - notamment à travers son rapprochement d'avec les Etats-Unis
  4. Enfin c'est un homme d'action, comme l'a démontré la présidence française de l'Union Européenne
A partir de là, de deux choses l'une: soit on se tape la tête contre les murs, soit on éclate de rire, j'avoue que j'hésite encore.

"Time magazine"est loin d'être le journal le plus fufute de la presse américaine, enfin tout de même il y a plus idiot, dans le genre. Mais là, il faut reconnaître qu'ils ont fait très fort. D'abord , bien sûr, en plaçant l'histrion de l'Elysée dans leur palmarès. Ensuite en allant chercher Tony Blair, qui a su prouver au monde entier à quel point il avait de la jugeote et de l'honnêteté: c'est tout de même un type qui, à coups de mensonges gros comme lui, a réussi à entraîner une vieille et sage nation européenne dans l'aventure militaire la plus stupide qu'on ait connue depuis la campagne du Mexique de Napoléon III. Enfin, en laissant ce bonimenteur publier un tissu de conneries tellement énormes qu'elles feraient passer un communiqué de l'Elysée pour un modèle d'objectivité. Il n'y a, dans cet article, pas l'ombre d'un début de commencement de lucidité. Aucune analyse, mais une accumulation d'affirmations où la description des postures Sarkozyennes tient lieu de récit de la réalité: Tony Blair produit un boulot comparable à celui de ces journalistes qui se contentent de recopier les communiqués de presse.
Nul n'est prophète en son pays, dit-on. On sait désormais que l'alignement de Sarkozy sur la diplomatie américaine lui aura au moins rapporté l'admiration sans borne d'un homme que ses concitoyens surnommèrent le caniche de George W. Bush. Le chenil se remplit. Qu'un média de diffusion aussi large que "Time" se soit prêté à cette mascarade n'est cependant pas pour rassurer.

Remarquez, on peut également lire ce palmarès d'une autre façon: Nicolas Sarkozy serait à mi-chemin entre Henry Paulson et Sarah Palin, autrement dit entre la tentative pathétique de sauvegarder l'idéologie du marché et la caricature de la démagogie - moins con que la colistière de John Mac Cain et un peu moins calamiteux que le Secrétaire au Trésor.
Je doute que soit la façon dont les rédacteurs de "Time" souhaitent qu'on interprète ce classement, mais on se console comme on peut.

Allez, bonne année à tous

mardi 23 décembre 2008

En piste, les clowns!

Je vous parle d'un temps que les moins d'quarante ans ne peuvent pas connaître: quand j'étais gosse, l'ORTF diffusait régulièrement une émission qui faisait mon bonheur: "La piste aux étoiles", spectacle de cirque présenté par une espèce de vieux beau déguisé en majordome de l'hôtel Crillon, Roger Lanzac. Par cette diffusion régulière des exploits des enfants de la balle, la télévision se faisait pardonner d'assassiner de facto le spectacle vivant. Soit dit en passant, de nos jours, le spectacle vivant se porte plutôt bien tandis que la télé publique, passée au Kärcher par le Silvio hexagonal, tousse comme une Marguerite Gautier.
Pourquoi donc me revient en mémoire cette "piste aux étoiles" en cette fin d'année? C'est que, entre deux annonces de plans sociaux, entre deux déclarations-coup-de-menton du nouvellement nommé Ministre Délégué à la Relance (Devedjian), le spectacle politico-médiatique des six prochains mois tournera inéluctablement autour d'un rendez-vous quinquennal: les élections européennes. Moi, dans l'état actuel des choses, cette échéance électorale me fait inévitablement penser à un cirque, une piste de sciure qu'on décore des étoiles d'or du drapeau européen, sur laquelle viennent s'agiter des amuseurs, sans même un Roger Lanzac pour donner un sens à cette agitation.
Bien sûr, sur le papier, c'est une belle idée: 785 députés élus par 492 millions de citoyens, la première et la seule institution démocratique à l'échelle du continent. Des hommes et des femmes issus de 27 nations qui, il y a peu au regard de l'Histoire, se massacraient allègrement les unes les autres siègent ensemble, débattent, font des propositions. Et qui, de temps en temps, au grand dam des chefs d'état "responsables", prennent une initiative façon bras d'honneur. Dernière en date: le prix "Sakharov" décerné à Hu Jia, dissident chinois emprisonné, ce qui a fait s'étrangler de rage la junte plouto-communiste de Pékin.
Oui mais bon, comment sont-ils élus, ces députés? C'est là que le bât blesse: ces élections, dans leur mise en oeuvre, sont tout sauf européennes. Si on s'arrête à l'exemple de la France, quels sont les "enjeux"du scrutin, tels qu'on ne cessera de nous en rebattre les oreilles d'ici à juin prochain? Pas besoin d'un doctorat en Sciences Politiques ni d'une boule de cristal: les uns et les autres commentateurs gloseront sur les scores, la performance de tout ce que la classe politique française compte de leaders, de partis, de groupuscules. Par exemple, on s'interrogera sur ce qui pourra bien émerger à la gauche du PS , on spéculera sur les résultats des centristes de tout poil, on surveillera de près le Front National. Si d'aventure se présentait un parti des coureurs cyclistes en cure de désintoxication, nul doute que la question de son leadership occuperait largement les commentateurs. Car de quoi s'agit-il en France, en définitive, lorsqu'on parle d'"élections européennes"? D'un sondage, mais grandeur nature, un census comme on dit dans le jargon des études de marché. Une élection, pour laquelle les gens se déplacent, à laquelle se présentent tous les ténors en vue, à droite comme à gauche, mais dont tout le monde sent bien que les candidats se tamponnent comme de leur premier tract. Un seul exemple: Bayrou, l'"Européen" auto-proclamé, a bien vite abandonné son siège à Strasbourg une fois élu en 2005. Ce qui comptait, pour lui, c'était d'aller se faire élire dans ses terres béarnaises... Eh oh, soyons sérieux: l'Europe c'est bien beau, mais ça ne vaut pas une bonne garbure partagée avec des chasseurs de palombes. Sondage "en vrai": c'est à se demander si la régionalisation du scrutin n'a pas été décrétée en France pour pouvoir jauger le poids des uns et des autres en vue de scrutins "qui comptent": municipales, cantonales, législatives, régionales. Se faire élire au Parlement Européen, c'est affirmer son existence sur la scène politique française sans le désagrément d'avoir à rendre des comptes, bref c'est une chance quand on fait ce métier. C'est pour ne pas l'avoir compris - ou plutôt admis - qu'une Rama Yade se trouve aujourd'hui en disgrâce.
Ma connaissance de la vie politique slovène, roumaine, lettone ou même allemande, italienne, britannique est très limitée, mais j'ai le sentiment qu'à travers notre continent, quel que soit le pays, la situation est la même: les "élections européennes" sont à un exercice démocratique de conquête du pouvoir ce que la piste de ski artificielle de Dubai est aux sports d'hiver dans les Alpes- une illusion.
Moi, ça me désole. Alors je rêve un peu. Je rêve de vraies élections européennes, organisées autour de cinq règles simples:
  1. Scrutin proportionnel organisé le même jour dans les 27 pays membres
  2. Circonscriptions = les 27 nations
  3. Les citoyens européens votent de leur lieu de résidence, quel qu'il soit
  4. Ne peuvent se présenter que des formations politiques proposant un programme à vocation continentale, composées de partis présents dans des pays représentant au moins 55% du corps électoral (ou 50, ou 60, si vous voulez, je m'en fous)
  5. Chaque formation propose sur sa liste des candidats issus de tous les pays européens - un candidat d'une même nation toutes les 27 places. Ne sont représentées au Parlement que les formations ayant recueilli au moins 3% des voix (27/785).

Il y a sûrement des tonnes d'objections techniques à ce schéma, qui semblera simpliste à des professionnels de la politique européenne si d'aventure ils parcourent ces lignes. Mais sachant que les mêmes professionnels nous ont concocté la bruyante et inutile usine à gaz actuelle, j'estime que ces cinq principes mériteraient d'être envisagés. Ne serait-ce qu'en rêve.

D'ici là, que les réalistes se rassurent: en France et sans doute ailleurs, l'exercice de juin 2009 permettra à de talentueux clowns de se lancer sur la "piste aux étoiles". On frissonne à l'idée du formidable spectacle qui nous attend, on se réjouit d'avance d'avoir réponse à un tas de questions cruciales: le NPA du postier dépassera-t'il encore les timbrés de Lutte Ouvrière? Robert Hue, tel Lénine, lancera-t'il sa NEP? Bayrou branchera-t'il son MoDem? Quel sera le poids des Ségolénistes au sein des positions éligibles du PS? Qui pour diriger la liste UMP d'Ile-de-France? Le gouvernement sera-t'il sanctionné? Quel sera le score de la Fédération Buffeto-Mélenchoniste? Les Verts vont-ils enfin sortir du trou? Que va devenir le Front National, avec sa Marine sans paquebot? Et les chasseurs, hein, les chasseurs?

Les élections européennes, telles l'ORTF d'antan, serviront au moins à ça: tant qu'il regarde Roger Lanzac, le bon peuple ne pense pas à faire sérieusement de la politique.

Joyeux Noël à tous

mardi 9 décembre 2008

Ces gens-là

Vous aimez Jacques Brel? Moi aussi. En ce moment me trotte dans la tête la superbe chanson "Ces gens-là", lorsque j'essaie de faire le point sur la déferlante d'"actualités" qu'inflige à ses concitoyens le gouvernement de Nicolas Sarkozy.
La grande affaire du moment, c'est bien évidemment "la" crise économique. On vient d'apprendre avec soulagement que la Commission Européenne avait donné son feu vert à la France pour que nos pères (et mères) Ubu activent sans trop compter leur Pompe à Phynances au bénéfice des banques. Non que ladite Commission ait trouvé à redire au fait que le contribuable, sans même s'inviter dans leurs conseils d'administration, éponge les conséquences de la déraison spéculative des établissements financiers... Non, ça, c'est normal. Les inquiétudes de la Commission portaient sur le fait que les 10,5 milliards d'euros promis risquaient de porter atteinte à la fameuse "concurrence libre et non-faussée". Et là, fouyouyou, ç'aurait été très très grave. Mais tout bien réfléchi, la Commission trouve que là, non, ça va. On respire, le CAC 40 aussi, bref l'espoir renaît. Il renaît d'autant plus que le Président en personne, la semaine dernière, a annoncé un train de "mesures" pour protéger la France du vilain coup de tabac économique (fermetures, chômage technique, chômage tout court...) consécutif aux facéties de la planète financière (voir plus haut): il y en a pour 26 milliards d'euros, excusez du peu. On n'entrera pas ici dans les détails de ce "plan", mais on notera deux choses: la première, c'est que la majorité de cet "effort" consiste en règlements anticipés de dettes de l'Etat aux entreprises (TVA) et en "accélération" de programmes déjà prévus (TGV, etc...), la seconde c'est que selon les mots mêmes du chef de l'Etat "notre réponse à la crise, c’est l’investissement", en d'autres termes une politique d'offre. Il n'est à ce titre pas fortuit que le Medef s'en soit bruyamment réjoui, déclarant en substance que ce plan allait "dans le bon sens". Ben tiens, tu m'étonnes, Laurence. Faire en sorte que les salaires augmentent, lutter contre le travail précaire, les licenciements au gré de délocalisations profitables? Mais vous n'y pensez pas, voyons. Non, si les pauvres veulent de l'argent en plus, il faut qu'ils travaillent plus, mettons, tiens, le dimanche, par exemple. Car bien sûr on en est conscient: à la base, il s'agit bien d'un problème de consommation des ménages. L'institut d'études Nielsen mesure à intervalles réguliers les achats de dizaines de catégories de produits. Chiffres du troisième trimestre 2008 comparés à ceux de la même période en 2007 pour la France, sur la base d'un "panier" de catégories alimentaires et non-alimentaires de consommation courante: -3% en volume... mais +6% en valeur. En clair: c'est plus cher, ma pauvre dame, alors on achète moins.
Taratata: la réponse, c'est "l'investissement", coco.
Bref, l'Etat déverse à pleins tombereaux l'argent du contribuable dans l'escarcelle des entrepreneurs, à commencer par les plus fougueux d'entre eux - les banquiers - en croisant les doigts très très fort pour que la machine consommatrice, moteur de la croissance en France, se remette un poil en branle. Même si on a du mal à voir comment l'un peut avoir un effet sur l'autre.
Car chez ces gens-là,
on ne pense pas, Monsieur,
on ne pense pas:
on prie.
Autre grande affaire: la "réforme de l'audiovisuel". Premier volet: il s'agit de supprimer la publicité sur les chaînes publiques. Petit souci: les recettes publicitaires des chaînes publiques c'est 800 millions d'euros par an. Qu'à cela ne tienne, avait claironné Sarkozy, qui pense à tout: on instaurera une taxe de 3% sur les recettes publicitaires des chaînes privées, et puis une autre taxe sur la téléphonie mobile, sur Internet, tout ça. Vous inquiétez pas. Oui mais voilà: l'état-major de TF1 a fait un lobbying du feu de Dieu, tant et si bien que les députés UMP, dans leur grande sagesse, prévoient de ramener cette taxe à 1,5%. Sachant que par ailleurs les opérateurs de téléphonie mobile et les fournisseurs d'accès à Internet ne sont pas manchots non plus, au final les 800 millions n'y seront pas. C'est donc l'Etat (encore lui) qui en sera de sa poche. Second volet: fi de l'"hypocrisie" des instances de régulation officiellement indépendantes du politique (Haute Autorité, puis CSA), désormais les responsables de chaînes publiques seront nommés par le Président de la République. Et bisque, bisque, rage.
Ce n'est pas un scoop, Nicolas Sarkozy attache une très grande importance aux médias, et réciproquement. De fait, les grands patrons des médias en France (Bouygues, Lagardère, Dassault...) sont très officiellement des amis du Président. Des amis utiles: on ne saurait négliger l'impact d'une "une" sympa de Paris-Match ou d'un bon reportage télé sur une cote de popularité et, à terme, sur une réélection. Que ne ferait-on pas pour ses amis? Et zou, une réforme de l'audiovisuel, en espérant que la grande majorité des 800 millions de recettes évaporés de France Télévision tombe dans l'escarcelle de TF1. Et puis on ne va pas prendre le risque d'un irrespect, même timide, des rédactions de France Télévision vis-à-vis des grandioses réalisations du Génie-des-Hauts-de-Seine. Allez hop, je te remets de l'ordre dans ce bazar. C'est que 2012, c'est dans trois ans.
Car chez ces gens-là,
on ne cause pas, Monsieur,
on ne cause pas:
on compte.
Enfin, on ne saurait oublier l'événement certes mineur, mais ô combien symptomatique que constitue le mini-remaniement ministériel en cours: Xavier Bertrand quitte ses fonctions au Ministère du Travail pour prendre la tête de l'UMP. Exit de la direction de ladite UMP le légendaire Patrick Devedjian, nommé Ministre en charge de l'exécution du Plan de Relance (par l'"investissement", voir plus haut). Il est vrai que ça manquait dans le dispositif, un Ministre de la Relance. Christine Lagarde s'occupe de l'Economie et des Finances, c'est très prenant comme fonction: pas le temps de s'occuper, en plus, de la crise. D'ailleurs elle n'a pas reçu l'e-mail comme quoi il y en avait une, de crise. Passons.
Xavier Bertrand à la tête de l'UMP, donc, mais au fait comment se fait-ce? Aurait-on, à l'insu des médias, organisé des élections au sein des militants-du-parti à-jour-de-leurs-cotisations, comme on dit? Impossible, ça se serait su. On aurait donc mis en place un vote au sein des membres dirigeants, genre responsables régionaux ou départementaux? Non plus, là encore il y aurait eu des fuites. Vous n'y êtes pas du tout: les élections, c'est un truc ringard, résolument archaïque, tout juste bon pour des socialistes et on voit où ça les mène, ces conneries. Non, à l'UMP, on est moderne et pragmatique: le Président a décidé, ça sera Xavier Bertrand, et ceux qui ne sont pas contents n'ont qu'à aller se faire estimer chez Bayrou, ça lui fera des vacances, au Président. Le Parti du Président, c'est comme la France: on aime, ou on s'en va.
Foin de la "démocratie interne" et autres chimères. Verrait-on un PDG élu par ses salariés, hein, je vous le demande?
Car chez ces gens-là,
on ne vote pas, Monsieur,
on ne vote pas:
on nomme.
Sur ce, à bientôt.